Blog des Jeunes Bakoko Mungo

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De l'UJEB vers "l'UJEB bis"

De l’UJEB vers « l’UJEB bis » à travers BISOMBI

 

La jeunesse, dit-on, est le fer de lance de la nation. Ce qui est vrai pour la nation camerounaise ne l’est moins pour la communauté Bakoko-Mungo. Car l’histoire et la gloire de ce canton sont marquées par la présence et la contribution significative des jeunes dans le temps à travers les générations, et dans l’espace de naissance ou de résidence.

Ne pouvant remonter au temps le plus ancien, nous prendrons pour repère la période pré-indépendance qui marque la période de prise de conscience générale de l’après-guerre, où les populations du Cameroun commencent à se prendre en charge au regard des exigences du monde en voie de modernisation.

Au départ, dans les années 1956, fut l’Union de la Jeunesse Estudiantine Bakoko (UJEB). D’après une communication du Doyen Eboa Eyoum lors de notre excursion, l’UJEB était une émanation du Mbog Bakoko qui lui-même comportaient plusieurs jeunes qui en étaient membre-fondateurs. Ces jeunes eurent pour mission de regrouper la jeunesse estudiantine. Les personnes qui animaient l’UJEB étaient outre Eboa Eyoum, Kange Ewane, Etienne Kange Essiben, etc.

L’un des résultats de leur travail fut le recensement de tous les fils Bakoko scolarisés. En attendant un complément d’information sur l’UJEB que le Doyen Eboa a promis de nous apporter, on est en droit d’inscrire dans le bilan de l’UJEB l’initiative d’expatriation des fils Bakoko en Europe pour la poursuite d’études. En effet, à l’origine et dans la conduite de cette noble entreprise, on retrouve ces mêmes jeunes. Nous reviendrons sur leurs accomplissements dans un développement ultérieur.

Plus près de nous à Yaoundé, ce sont les jeunes qui relèveront le regroupement des Bakoko de Yaoundé qui battait de l’aile. Ainsi naquit, sous la houlette de Mr Noé Belle Njembelle et autres, ETOBE e Bon Bi Bakoko a Yaonde. A part l’entraide et la solidarité entre les membres, cette association constituées en grande majorité de jeunes répondra à plusieurs sollicitations venant du canton, mais entreprendra surtout vers la fin dans les années  80, à faire revivre le Mbog Bakoko. Elle suscitera la mise en place de l’association des étudiants Bakoko de Yaoundé, elle aussi appelée ETOBE. Cette dernière dirigée par Mr Ekotto Eboa sous la bienveillance du Pr. Kange Ewane aura à son actif l’organisation d’une semaine culturelle à Bonamateke, semaine qui connut un succès retentissant et qui émulera plusieurs enfants du canton qui avaient rêvé d’être comme ces jeunes étudiants. Malheureusement, son président étant un finissant, le relais passé à ses cadets s’est avéré plus lourd qu’eux, et ne purent pérenniser cette entreprise. Il aura fallu attendre 25 ans pour voir poindre à l’horizon l’espoir d’une renaissance de la jeunesse Bakoko incarné par BISOMBI BI BAKOKO.

BISOMBI qui a pour entre autres objectifs, d’enclencher et faciliter la mise en place d’un regroupement fédérateur de toute la jeunesse Bakoko-Mungo. C'est-à-dire évoluer vers un UJEB bis.

 

Si jeunesse Bakoko savait…

-          que l’union fait la force.

-          que celui qui marchait seul était perdu d’avance.

-          que celui qui ne connait pas son passé ne peut se projeter dans l’avenir.

-          qu’il faut exploiter les « bibliothèques humaines » avant qu’elles ne  « brûlent ».

-          qu’un trésor est caché dans nos traditions et cultures et qu’il ne fallait que creuser, bécher…

-          que le temps perdu se rattrape difficilement, très souvent jamais.

-          que …

-          que …

-          que …

[… que chacun complète]

 

C’est la quête de ce savoir que BISOMBI a amorcé avec cette excursion dans notre canton, excursion qui a permis de relever des tares et insuffisances qui méritent d’être stigmatisées et corrigées.

 

Si vieillesse Bakoko pouvait…

-          se souvenir qu’un homme n’est qu’un atome devant Dieu.

-          avoir toujours à l’esprit que « quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé ».

-          taire les égoïsmes et égocentrismes, oublier l’orgueil et la vanité.

-          transcender les divergences et parler le même langage pour la défense des intérêts individuels et collectifs comme le firent nos ancêtres.

-          reconnaître et encourager les mérites de chacun pour le bénéfice de tous.

-          assurer les besoins minima de chacun afin de sauvegarder la dignité de tous.

-          préserver le patrimoine foncier et forestier que leur ont légué leurs grands-parents pour le bien des générations futures.

-          être moins hypocrites et faire preuve d’honnêteté intellectuelle.

-          remettre sur les rails le Mbog Bakoko et insuffler à nouveau son esprit de développement.

-          …

-          …

-          …

[… que chacun complète]

 

C’est convaincu que qui veut peut que les jeunes de BISOMBI interpellent leurs parents, grands-parents, Elites, Patriarches et  Chefs pour que les fleurs des sacrifices de nos ancêtres portent les fruits des récompenses pour leurs descendants.

 

… Si Vieillesse et Jeunesse voulaient …

 

                 … le Mbok Bakoko (re)fonctionnerait,

                                                                                         l’UJEB renaîtrait,

                                                                                                                        les villages se développeraient ...



09/08/2010
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