Blog des Jeunes Bakoko Mungo

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Aux portes de Kondengui

 

Aux portes de Kondengui 

 

Tel peut être le titre du récit de la mésaventure que vit un jeune Bakoko du Mungo depuis plus d'une semaine.

 

Kondengui est un quartier de la ville de Yaoundé. mais Kondengui, comme New Bell à Douala, est synonyme de prison, car ces deux quartiers abritent les prisons centrales desdites villes. Des quartiers et villes sont devenus tristement célèbres du fait d'abriter des prisons, à la réputation parfois triste à cause des sévices et d'autres conditions de vie exécrables. Certaines d'entre elles ayant servi de prisons politiques, leurs noms dans la mémoire collective des Camerounais sont synonymes de terreurs, mort, et quoi encore de plus grave. Tcholliré (la colline aux oiseaux dans le Mayo Rey au Nord, Mantoum, Yoko, BMM ...). Dans les années 90 à Kondengui, on a connu des hommes cochons. Ainsi appelés des détenus qui, à cause de la famine, se disputaient les épluchures de bananes jetées par une autre détenu, ou encore des feuilles de Bebobolo. Un frère qui a vécu ces scènes alors qu'il y était incarcéré injustement ne cesse de jurer que quoi qu'une personne lui fasse, il ne l'enverait jamais en prison. C'est pourtant le lieu où plusieurs innocents perdent leurs vies, ou alors sont gâchées à cause de la méchanceté et la cupidité de certains. Que dire de ce jeune homme qui risque de s'y retrouver injustement?

 

C'est l'histoire d'un jeune orphelin de père et de mère, originaire du village Yabea, qui se débrouille pas mal avec son probatoire en poche. Afin d'améliorer ses conditions de vie, il postule à l'offre d'emploi que la Communauté Urbane de Douala a lancé il y a peu. Pour son dossier, il aura besoin de son attestation de probatoire. Alors, il se décide d'aller la chercher à Yaoundé, capitale du Cameroun. N'ay ayany jamais mis les pieds, il compte passer la nuit chez son cousin. C'est ainsi qu'il emprunte Centrale Voyage le dimanche 27 janvier 2013 vers 10h30. Arrivé à Yaoundé autour de 16h, il passe (ou croit passer) un coup de fils à son cousin par le numéro que lui avait communiqué son défunt père il y plus de deux ans. Au bout du fil, le correspondant lui dit de le retrouver à la Garnison militaire. Moto taxi, garnison! vite fait. Au lieu convenu, deuxième appel pour se signaler. Le corrspondant répond qu'il est en face de lui à la garnison. Mais ils ne se voient pas! Insistance de l'appelant, ppur que l'appelé lui demande d'où il l'appelle. Réponse Yaoundé. L'appelé dit qu'il se trouve à Garoua, et qu'il s'agit d'une erreur de numéro et de personne. En fait, le jeune homme en relevant le numéro que lui communiquait son père, avait écrit 87 au lieu de 37 pour les derniers chiffres. Erreur fatale qui le met dans un sacré pétrin. Car faisant des mouvements devant la garnison militaire au moment où il passe ses coups de fil, il est interpellé par les éléments en faction au Ministère de la Défense qui l'emmenent à leur poste au prétexte qu'il est suspect. Après intérrogatoire et exploitation de son téléphone à patir duquel ils joindront la personne qu'il appelait, ils se rendent compte que le jeune homme n'a pas menti. Ils l'auraient relaxé plus facilement si son cousin de Yaoundé s'était présenté. Mais hélas, il ne pouvait le joindre, car le téléphone sonnait à Garoua. néamoins, comme il ne manque pas d'hommes justes dans tout milieu, certains éléments de la SEMIL 'Sécutité Militaire) convaincus que le jeune homme était innocent, plaident pour sa relaxe. Comme des satans se trouvent également partout, voilà que surgit un adjudant infirmier à la garnison, qui vient dire que sa voiture a été forcée, et que le jeune homme doit payer les pots cassés. C'est ainsi qu'il récupère notre frère, malgré la désapprobaation de certains de ses collègues. Il rédige une plainte et emmene le jeune homme au SED (Secrétariat d'Etat à la Défense). Ces derniers les réoriente vers la Gendarmerie de Melen où il sera gardé jusqu'à vendredi 01 février. Quand l'une de nos élites reçoit le coup de fil du Secrétaire Exécutif de l'ACTY (Assemblée Coutumière et Traditionnelle des Yabiang) le jeudi 31 janvier vers 17h pour le mettre au courant de cette situation et faire tout le possible pour éviter le pire, (y compris trouver la somme de 200.000 FCFA qu'aurait demandé l'enquêteur pour relaxer le jeune homme), ce dernier se  trouve à ... Kondengui, dehors et non dedans. Bloqué par un travail sur la voiture qu'il devait superviser et qui donnait du fil à retordre aux techniciens et eu égard aux embouiteillages, ce dernier prend attache avec le Président de ETOBE qui heureusement se trouvait en ville. Il ne trouvera cependant pas l'enquêteur sur place, mais ce dernier lui donnnera rendez-vous au téléphone pour le lendemanin. Rendu à la Brigade le vendredi 01 février vers 09 h, les gendarmes nerveux n'ont rien voulu entendre, le garçon embarquait dans la pick-up pour déffèrement au Parquet. Le président et son élite les y suivèrent, firent tout malgré tous les éceuils et viscicitudes, pour avoir connaissance du dossier et de sa position. Tribunal de Grande Instance de Yaoundé, pour VOL AGGRAVE. Sans blague! Alors continuèrent des acrobaties qui vont continuer demain 05 février, en espérant un happy end. Aujoud'hui, le dossier a été transmis au Tribunal de Première Instance de Yaoundé Centre Administratif, car le motif a été requalifié en vol simple. La bataille continue, elle requiert les prières des uns et des autres.

 

C'est la vie!



04/02/2013
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